La Commission parlementaire d’enquête sur les réseaux d’enrôlement des jeunes pour les zones de conflit, réunie lundi 29 janvier, a décidé d’adresser des correspondances à des parties étrangères et d’organiser des rencontres avec des condamnés dans des affaires de terrorisme de retour des foyers de tension.
En coordination avec le ministère de la Justice, la Commission a, également, décidé de discuter de la possibilité d’auditionner les parents des jeunes détenus en Syrie, de façon anonyme.
A ce propos, la présidente de la Commission, Hala Omrane, a fait savoir que des parents l’ont déjà contactée et manifesté leur “disposition à fournir des informations dans le cadre de l’enquête menée par la commission”.
Elle explique que les avis des membres de la Commission sont mitigés sur cette question, entre ceux qui estiment ces témoignages importants et ceux les qualifient de perte de temps en faisant valoir que le fait d’auditionner des parents de détenus ouvrira la porte à des milliers d’autres auditions.
Dans sa réunion, la Commission a également examiné la question relative à l’envoi de correspondances à l’adresse des ministères de l’intérieur, de la justice et des affaires religieuses ainsi que des parties étrangères, en vue de s’enquérir des documents dont ils disposent et qui importent dans le cadre de l’enquête.