A l’instar de beaucoup de Tunisiens, le chef de la diplomatie, Khemaïes Jhinaoui n’a pas apprécié que la Tunisie se retrouve, une nouvelle fois, dans une nouvelle liste noire, celle que vient de publier l’Union européenne, concernant les “pays exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme”.
Jhinaoui a réaffirmé que la détermination de la Tunisie de se batailler pour que notre pays “ne soit pas injustement classifié dans des listes noires”. Et d’ajouter que “la classification de la Tunisie sur ces listes ne prend pas en considération les spécificités économiques du pays, ni les réformes structurelles en cours”, a-t-il tenu à souligner à l’issue de son entretien avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi.
Sur un autre volet, le ministre des Affaires étrangères a indiqué avoir présenté au chef de l’Etat le bilan de sa visite, lundi 5 février, à Bruxelles et plus particulièrement sa rencontre avec la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Federica Mogherini, qui, a-t-il souligné, “a permis d’examiner les moyens de renforcer le soutien européen au processus de transition démocratique en Tunisie”.
La rencontre a également porté sur la célébration, jeudi 8 février 2018, par la Tunisie et l’Algérie, du 60e anniversaire des événements de Sakiet Sidi Youssef. “La célébration de cette date anniversaire ne manquera pas de contribuer à renforcer les relations de fraternité entre la Tunisie et l’Algérie “, lit-on dans un communiqué de la présidence de la République.