Selon le secrétaire général du Syndicat général des chemins de fer relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Arbi Yaacoubi, les sit-in improvisés ont provoqué un déséquilibre financier pour la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), causant de multiples problèmes dont la détérioration des prestations accordées.
Arbi Yaacoubi a ajouté que le nombre de sit-in croissant, à savoir 102 mouvements durant 2017 qui a engendré la perte de 359 jours de travail, a causé un manque de respect d’engagement de la société envers la réalisation de certains projets dont l’équipement de 50 croisements en électricité et feu de signalisation et la rénovation d’un nombre de wagons.
Il a appelé à ce propos le gouvernement à assumer ses responsabilités pour lever les sit-in estimant que l’intervention des parties responsables est plus rapide pour lever les sit-in bloquant les routes que ceux organisés pour barrer les voies ferrées.
A ce propos, le responsable syndical a signalé que la loi n°74-1998, article 53 stipule, une sanction à l’encontre de toute personne qui bloque le passage d’un train ou enfreignant la loi, en infligeant une amende ou une peine de prison pouvant atteindre 10 ans.
Le syndicat avait appelé, dans un communiqué, à l’impératif de réactiver les décisions considèrant, zones fermées, les sites de production de phosphates, et insisté sur l’impératif d’imposer la primauté de la loi.