Pour sa part, le ministre de l’Energie, des mines et des énergies renouvelables Khaled Kaddour a rappelé l’expérience de certaines entreprises tunisienne dans ce domaine, depuis 2011, dont notamment la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG) et le Groupe chimique Tunisien(GCT) qui ont créé sept sociétés (Mdhila, Métlaoui, Redeyef, Om Laarayes, Gabés, Gafsa et Sfax) opérant dans le secteur de l’environnement, du jardinage et de la plantation, dans le cadre de la RSE, pour identifier des solutions aux revendications et assurer la paix sociale dans les régions.
Il a rappelé, dans ce contexte, que “ces sept sociétés qui ne jouent aucun rôle économique dans les dites régions” permettent l’emploi de 11500 agents moyennant, une enveloppe de 134 MD, en 2017, soit un salaire entre 750 dt et 950 dt par agent, avec une hausse du nombre des employés de 525%, depuis 2011.
Le ministre a déploré l’absence de résultats de tous ces efforts dans les régions concernées, soulignant que ce nouveau projet de loi sera une occasion pour recadrer les activités RSE des sociétés tunisiennes, permettre l’entrée en activité des sociétés opérant dans le secteur de l’environnement, de jardinage et de plantation, créées, dans le cadre de la RSE et identifier un travail pour ses agents.
Il a rappelé que la CPG a alloué également 60 Millions de Dinars (MD), au cours de la période 2014/2016, pour la mise en place de projets de développement dans la région (santé, éducation, agriculture et sport…) et un montant de 15 MD pour contribuer à la création de petits et micro projets au profit des jeunes chômeurs, outre la conclusion de conventions entre la GCT et la CPG avec la Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME), la Banque tunisienne de solidarité (BTS) pour le financement de 1000 projets, sur deux ans.