L’Union tunisienne de solidarité sociale (UTSS) et le Centre italien d’information et d’éducation au développement (CIES) ont annoncé, mercredi 14 février à Tunis, le lancement officiel du projet PINSEC (Parcours d’intégration sociale et économique en Tunisie destiné aux jeunes, aux femmes et aux migrants).
Le projet, qui se poursuivra jusqu’à 2020 concernera, dans sa première phase, les gouvernorats du Grand Tunis (Tunis, Ariana, Ben Arous et La Manouba) en attendant sa généralisation aux autres régions du pays touchées par la migration, a souligné Lotfi Massaoudi, représentant de l’UTSS et co-directeur du projet.
“L’objectif du projet est de renforcer l’inclusion sociale et économique des jeunes tunisiens migrants de retour au pays, les migrants étrangers en Tunisie et les potentiels migrants tunisiens”, a-t-il dit.
Il a, en outre, signalé que l’objectif spécifique est d’améliorer les services sociaux, communautaires, d’accueil et d’orientation professionnelle ainsi que la création d’une trentaine d’entreprises dans des secteurs innovants tels que la médiation interculturelle, l’économie verte, la valorisation du territoire et de la culture.
La même source a précisé que chaque promoteur de projet bénéficiera d’une assistance et d’un accompagnement, outre un financement allant jusqu’à 12 mille dinars pour démarrer son projet et ce, dans le cadre d’un hub qui sera un espace de dialogue, d’échange et de formation (quick impact training) à la Manouba.
Bénéficieront, également, de ce programme une trentaine d’opérateurs de la société civile et une dizaine d’institutions locales qui participeront à une formation dans les domaines de la gouvernance, des services et de l’intégration sociale et économique, selon Viera Schioppetto, coordinatrice du projet et représentante du centre italien d’information et d’éducation au développement.
“Il s’agit de renforcer les capacités des organisations de la société civile et des institutions locales pour réaliser des stratégies visant à renforcer l’inclusion sociale et économique ainsi que la gestion du phénomène migratoire et la prévention de la migration irrégulière à travers le renforcement du réseautage entre tous les acteurs concernés par la migration”, a-t-elle indiqué.
Des représentants d’associations et d’organisations locales, nationales et internationales et de structures publiques concernés par la migration et le chômage des jeunes ont assisté à la conférence marquant le lancement du projet PINSEC co-financé par l’agence italienne pour la coopération au développement (AICS).