La séance plénière consacrée au vote de confiance à Marouane El Abassi a démarré jeudi sur une polémique au sujet de l’absence du chef du gouvernement, Youssef Chahed, alors qu’il avait proposé sa nomination, en tant que nouveau gouverneur de la Banque centrale de Tunisie.
Même si les interventions des députés n’ont pas divergé quant à la compétence de Marouane El Abbassi et son expérience, certains ont critiqué l’absence de programme permettant d’évaluer son programme.
La députée Mbarka Brahmi (Front Populaire) a déclaré pour sa part que “nous n’avons pas confiance en quiconque a une relation avec les institutions de financement internationales… et les politiques de colonisation déguisée”.
Les députés ont évoqué dans leurs interventions la situation difficile qui attend le nouveau gouverneur dont le glissement du dinar face aux devises étrangères, la poursuite de la spirale inflationniste et la dégradation des réserves en devises du pays.
Ils ont, aussi, souligné la nécessité d’activer la mission de contrôle dévolue à la BCT pour faire face aux dangers qui guettent la Tunisie.