“Une bonne maîtrise de la structuration urbaine des routes tunisiennes selon des normes unifiées est, désormais, nécessaire et prioritaire pour le transport urbain” a indiqué, jeudi, la directrice générale de L’Agence d’urbanisme du grand Tunis (AUGT), Fatma Jomni.
Elle a ajouté, lors d’une journée d’étude sur la normalisation des voies urbaines dans le grand Tunis, organisée, à Tunis, à l’initiative de l’AUGT, que le secteur routier est d’un apport important pour l’économie tunisienne, dans la mesure ou il représente 7% du PIB et 15% des investissements publics privés.
Toutefois, l’architecture des voiries urbaines dans le grand souffre encore de plusieurs défaillances, dont principalement, l’absence d’hiérarchisation de la voirie dans la structure du réseau de nombreux quartiers, l’inadéquation entre les besoins d’infrastructures routières et la planification urbanistique et la dénaturation de l’usage de la chaussée par le stationnement spontanée des véhicules, sont des défaillances de, selon une étude réalisée par l’AUGT et en collaboration avec le bureau d’étude SERAH (société d’étude, de réalisation, d’aménagement et d’hydraulique).
Cette étude s’inscrit dans le cadre de la recherche urbaine appliquée par l’AUGT en vue de participer à l’amélioration des outils de planification urbaine, de mieux cerner les problématiques liées à la normalisation urbaine et à même d’assurer un meilleur partage de l’espace de voirie entre les différents usagers, a indiqué la responsable.
Elle a ajouté que l’étude permet d’élaborer un document de référence dans le domaine de planification et d’aménagement des voies urbaines sous formes d’une grille et d’un guide pratique à partir d’une analyse critique de l’état actuel du réseau ferroviaire communal du grand Tunis de point de vue technique, institutionnelle et juridique.
De son coté, le représentant du bureau d’étude SERAH, Jaâfar Elaouani a insisté sur la nécessité d’améliorer la voirie dans le grand Tunis, en faveur des piétons et des habitants.