Des accords dans les domaines des hydrocarbures, du gaz, des énergies renouvelables et des interconnexions électriques ont été convenus entre la Tunisie et l’Algérie, à l’occasion de la réunion de la commission mixte tuniso-algérienne de l’énergie tenue, mardi, à Tunis, a annoncé le ministre de l’Energie, des Mines et des Energies Renouvelables, Khaled Kaddour.
“Ces accords ont concerné la programmation de projets dans les énergies renouvelables et l’examen, pour les prochaines années, de contrats d’acquisition du gaz naturel, selon une approche gagnant -gagnant “, a précisé le ministre, dans une déclaration accordée à la presse, à l’issue de cette réunion, tenue, mardi, à huis clos et présidée par le ministre Algérien de l’Energie, Mustapha Guitouni et son homologue tunisien Khaled Kaddour.
“Les pourparlers entre les deux parties ont évoqué, aussi, les nouvelles prospections, dans la mer et au Sud tunisien (Mahdia et Kébili), menées par la société pétrolière Numhyd, détenue et gérée conjointement par la société algérienne Sonatrach (Société nationale pour la recherche, la production, le transport, la transformation et la commercialisation des hydrocarbures) et l’Entreprise tunisienne d’activités pétrolières (ETAP), a relevé Kaddour.
De son côté, Guitouni a indiqué qu’il a été convenu également de renforcer les échanges d’électricité, dans le cadre des interconnexions électriques tuniso-algériennes et d’échanger l’expertise et les programmes de formation entre les deux pays.
Il a rappelé que les parties tunisienne et algérienne se sont également accordées pour approvisionner la ville de Sakiet Sidi Youssef (gouvernorat du Kef), d’ici fin 2018, en gaz naturel algérien et en gaz liquéfié conservé dans des bouteilles sous pression.
En ce qui concerne la production du phosphate, Kaddour a précisé que la situation de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) est très critique, précisant que les réunions entre les autorités régionales et les sit-inneurs, se déroulent actuellement à Gafsa.
Et d’ajouter qu’actuellement les besoins en ressources humaines de la CPG et du groupe chimique tunisien (GCT) s’élèvent à 1006 postes d’empois. Selon le ministre, il est programmé de former les jeunes pour les préparer à intégrer les prochaines fonctions, outre leur encouragement à créer des petits projets au niveau des délégations, en leur assurant l’encadrement nécessaire.