Samir Majoul, président de l’UTICA, s’est entretenue, lundi 26 février 2018 au siège de l’UTICA avec Monsieur Joaquin Gay De Montella Ferrer-Vidal, Vice-président de l’organisation patronale espagnole (CEOE), en présence de M. Hichem Elloumi et M. Hamadi Kooli, vice-présidents de l’UTICA et de quelques membres du bureau exécutif.
Au cours de cette réunion qui s’est tenue en marge du forum économique tuniso-espagnol,  les deux parties ont discuté de la coopération bilatérale entre les deux organisations patronales et des moyens à mettre en œuvre pour son développement.
Majoul a présenté aux membres de la délégation espagnole l’UTICA et son rôle à l’échelle nationale précisant qu’elle est la maison de l’entreprise en activité en Tunisie quelque soit sa nationalité. Il a ajouté que la Tunisie qui a réussi sa transition politique vers un régime démocratique peut s’inspirer de l’Espagne qui a réussi à surmonté sa crise grâce aux réformes courageuses qu’elle a engagées.
Le président de l’UTICA a affirmé que les deux parties peuvent également œuvrer en commun pour le développement d’un partenariat visant les marchés africains ajoutant que la Tunisie projette de devenir comme un hub régional grâce notamment à sa position géographiques et à son potentiel économique diversifié.
Ferrer-Vidal, a présenté les reformes engagées par l’Espagne en 2012 pour sortir de la crise qu’elle a traversé depuis 2008. Il a à ce propos précisé que cette action réformatrice comportait trois axes.
Le premier intéresse la réforme financière engagée en 2012 par l’Espagne avec pour objectif de donner plus de solidité et de stabilité pour les marchés financiers. Suite à la mise en œuvre de cette réforme de nombreuses entités financières ont disparu en raison de la faiblesse de leur assise financière.
Le second axe a touché le volet social à travers l’adoption et la mise en œuvre d’une reforme du droit du travail. Cette réforme a été discutée avec les syndicats des travailleurs et avait pour objectif de maintenir en activité le maximum d’entreprises économiques. Elle a permis l’adoption de la flexibilité de l’emploi, plus de mobilité pour la main d’œuvre et la prise en considération de la productivité dans l’entreprise dans les négociations sociale pour ne plus se limiter uniquement à l’impact du facteur inflation.
La troisième reforme engagée par l’Espagne a ajouté M. Vidal à permis d’améliorer la liquidité sur les marchés financiers.
Toutes ces reformes a ajouté le représentant de la CEOE ont permis la mise en œuvre d’une concurrence saine et une sortie de crise de l’Espagne et une maîtrise de son déficit  ce qui a été d’ailleurs relevée par les annalistes et les experts économistes.