Des employés du Groupe chimique tunisien (GCT) et de la Société tuniso-indienne des engrais (TIFERT) ont organisé un rassemblement, mardi 6 courant, devant le siège du gouvernorat de Sfax pour exiger le retour de la production de phosphate, bloquée depuis plus d’un mois dans le bassin minier de Gafsa.
Ils exigent l’intervention immédiate des décideurs, pour assurer l’approvisionnement en phosphate des usines du groupe. Car plus de 30.000 emplois au GCT sont menacés, à cause de la rupture de l’approvisionnement de phosphate à partir du bassin minier de Gafsa, après l’annonce, le 20 janvier 2018, des résultats de la quatrième tranche du concours de recrutement de 1.700 agents d’exécution à la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG).
Les protestataires, qui bloquaient depuis le 20 janvier la production de phosphate à Gafsa, ont décidé, lundi 5 mars, de suspendre leur mouvement pendant une semaine pour “ouvrir la voie au dialogue”.
Le même jour, les activités de la carrière d’extraction de phosphate et des trois laveries à Mdhilla ont redémarré. L’approvisionnement des clients de la compagnie dont le Groupe chimique tunisien à Mdhilla et à Gabes et la Société tuniso-indienne des engrais à la Skhira devrait reprendre incessamment, annonce-t-on à la Compagnie des phosphates de Gafsa.