A l’ouverture de la réunion de la Commission administrative de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), dimanche 11 mars à Hammamet, Noureddine Taboubi, a souligné que la crise que traverse le pays, au cours de ces dernières années, est “éminemment politique”. Il estime nécessaire de trouver des solutions pour franchir cette étape difficile.
Concernant la réunion de la Commission administrative de l’UGTT proprement dite, Taboubi expliquera que les travaux seront axés sur la situation générale dans le pays, rappelant le rôle de la centrale syndicale en tant que partenaire à part entière dans la définition des politiques générales de la Tunisie.
La centrale syndicale se prépare au démarrage des négociations sociales dans les secteurs public et privé, au milieu d’une “conjoncture délicate”, dit-il en référence à la crise politique et à son impact sur la situation économique et sociale dans le pays.
Taboubi a évoqué, à ce propos, la hausse du taux d’inflation atteignant 7,2% et le déficit de la balance commerciale.
De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, chargé de la communication, Sami Tahri, a insisté sur l’importance de la tenue de la réunion de la Commission administrative sur fond de tensions entre la centrale syndicale et le gouvernement.
Il fait savoir que, lors de la réunion des signataires du Document de Carthage prévu mardi 13 mars 2018, l’UGTT demandera au gouvernement d’évaluer son rendement, et que ce dernier a disposé de suffisamment de temps sans faire de réforme ni réaliser les priorités inscrites dans le document.
A l’ordre du jour des travaux de la commission administrative, figurent la révision du règlement intérieur de l’union, la reconstruction du siège de l’UGTT Place Mohamed Ali à Tunis et de l’Institut Hached, ainsi que la régularisation de la situation des biens fonciers du syndicat.