L’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) n’a pas l’intention de se retirer du Document de Carthage, mais si l’intérêt de la Tunisie l’exige, la décision sera prise en coordination avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) et l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). C’est en tout cas ce qu’a déclaré le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche de Béja, Naceur Amdouni.
Il a ajouté, dans une déclaration aux médias, en marge d’une conférence de presse tenue, lundi 12 mars à Tunis, sur la 5ème édition du Salon de l’agriculture, de la technologie et de la pêche (du 15 au 18 mars à Béja), que le retrait de ce pacte moral sera prévisible si ses signataires se rétractent concernant les deux points relatifs au secteur agricole comme étant l’épine dorsale de l’économie tunisienne et à la lutte contre la corruption.
En réponse aux questions des journalistes, il a expliqué que le ministère de l’Agriculture est un département technique qui devrait être dirigé par un spécialiste du secteur en connaissant toutes les problématiques et capable de trancher sur les sujets les plus épineux au lieu de les déléguer aux conseillers.
Au sujet de la pénurie en eau en Tunisie à l’approche de l’été, le vice-président de l’UTAP chargé de la production végétale et animalière, Chokri Rezgui, a souligné l’absence de vision claire à cet égard, rappelant que la superficie des périmètres irriguées en Tunisie a atteint 240 mille hectares (sur 430 mille hectares).