Une enquête est en cours dans une grande opération de contrebande de médicaments en direction de la Libye dans laquelle des fonctionnaires de l’Etat sont impliqués. C’est ce qu’a déclaré le ministre de la Santé, Imed Hammami, lundi 12 courant au cours d’une audition par la Commission de la réforme administrative, de la bonne gouvernance, de la lutte contre la corruption et du contrôle de l’argent public au sujet du rapport de la Cour des comptes sur la gestion des déchets hospitaliers.
Hammami n’a pas voulu donner plus de détails sur cette affaire qui est entre les mains de la justice, ajoutant que les affaires de corruption n’épargnent aucun domaine, en particulier le ministère de la Santé et que les opérations de contrebande touchent tous les secteurs et les produits par voie terrestre, maritime et aérienne.
Il a, cependant, évoqué une nouvelle forme de contrebande qu’il considère plus grave, celle effectuée sur des sites virtuels et électroniques par des Tunisiens, estimant qu’il s’agit là de “crimes impardonnables”.
Il n’y aura pas de réconciliation avec les nouveaux contrevenants, a-t-il dit, affirmant que toutes les affaires qui seront détectées seront soumises à la justice conformément à la loi. “Toute la lumière sera, prochainement faite sur la grande opération de contrebande des médicaments en direction de la Libye ainsi que sur les affaires de corruption qui ont été soumises à la justice”, a-t-il dit.