L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, dans l’après-midi du mercredi 14 courant, deux projets de loi relatifs à l’accord sur deux conventions de crédits pour la construction et l’équipement de six hôpitaux régionaux de type B à Jelma, Haffouz, Ghar Dima, Makthar, El Jem et Sbiba.
Le premier projet de loi (adopté par 95 voix, 3 abstentions et 5 voix contre) concerne la convention de crédit signée le 15 novembre 2017 entre la Tunisie et le Fonds koweïtien de développement économique arabe pour un montant de 24 millions de dinars koweïtiens (environ 197 millions de dinars tunisiens) pour contribuer au financement du projet de construction et d’équipement de quatre hôpitaux régionaux de type B à Jelma, Haffouz, Ghar Dima et Makthar, sur des superficies qui varient entre 3,7 et 5,5 hectares.
Ces hôpitaux, visant à améliorer les prestations de soin fournies aux habitants des régions de Sidi Bouzid, Kairouan, Jendouba et Siliana, auront chacun une capacité de 105 lits.
Le deuxième projet adopté a trait à la convention de crédit signée le 27 juillet 2017 entre la Tunisie et le Fonds saoudien pour le développement pour un montant estimé à 95,6 millions de dinars tunisiens pour contribuer au financement d’un projet de construction et d’équipements de deux hôpitaux de type B à El Jem et Sbiba.
Les députés ont souligné l’importance de ces deux projets qui permettront d’améliorer l’accès aux soins dans ces régions qui ont longtemps souffert de la pauvreté et de la marginalisation.
Les députés ont aussi appelé le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération, Zied Ladhari, à créer une stratégie de communication permettant de connaître l’avancement des projets en cours de réalisation, programmés ou en suspens.
Ils ont également souligné la nécessité d’accélérer la mise en œuvre de ces projets afin d’en faire bénéficier les habitants dans les plus brefs délais.
De son côté, Zied Ladhari a rappelé que ces deux projets s’inscrivent dans le cadre des orientations du gouvernement visant à créer le plus grand nombre d’hôpitaux dans les régions prioritaires, signalant que d’autres structures hospitalières seront créés dans d’autres régions intérieures selon les priorités et les budgets alloués.
Selon le ministre, le secteur de la santé connaît aujourd’hui plusieurs problèmes qui se sont accumulés pendant de longues années.
“Le secteur de la santé est un secteur qui touche directement la vie des citoyens et il convient aujourd’hui de conjuguer les efforts de toutes les parties pour résoudre tous les problèmes en suspens depuis des années”, a-t-il dit, soulignant que son département œuvrera au cours de la prochaine période à accélérer la mise en œuvre de ces projets pour répondre aux grandes attentes des citoyens de ce secteur vital.
A noter que la séance plénière s’est tenue en l’absence du ministre de la santé, Imed Hammami et des cadres de son département ce qui a étonné certains députés.