Créée en 2011, dans la foulée du Printemps arabe, Peaceful Change Initiative s’est donné pour mission d’aider à en corriger les effets secondaires nocifs -division, violence, guerre, etc.- et de développer les capacités –leadership notamment- des communautés.
Peaceful Change Initiative (PCi), prépare son déploiement en Tunisie
Après la Libye, Syrie, et l’Ukraine cet entité –mi Organisation Non-Gouvernementale, mi-entreprise- a créé une antenne en Tunisie ayant la forme d’une société anonyme à responsabilité limitée (Peace Change Initiative Tunisia, P.C.I.T.) et pour objet «études et conseils principalement pour les entreprises». Un choix dont nous n’avons pas pu obtenir une explication par les responsables de l’organisation.
L’antenne tunisienne de Peaceful Change Initiative sera dirigée par M.Harry Johnstone, son représentant régional en Afrique du Nord depuis 2016. Stratège, coordinateur et analyste, cet expert, qui a travaillé en Afrique, en Asie et en Europe, est un spécialiste de la consolidation de la paix, de l’aide humanitaire, de la sécurité alimentaire et de la réduction de la pauvreté. Il a notamment travaillé par le passé pour l’International Institute for Strategic Studies (IISS, Londres), comme analyste les questions de sécurité, de politique et de maintien de la paix en Libye, au Mali et au Sahel, pour le Programme Alimentaire Mondial (PAM), et la FAO, l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.
Créée en 2012, «peu de temps après les soulèvements au Moyent Orient et en Afrique du Nord, Peaceful Change initiative annonce, sur son site web, «travailler en vue de prévenir ou réduire la violence déclenché par un changement radical et clivant », d’«atténuer les effets de la violence sur la vie des gens, tout en jetant les bases d’une paix et d’une stabilité durable ».
Pour ce faire, l’organisation soutient les sociétés dans lesquelles «des différences fondamentales ont cassé la communication et déchiré les relations entre les différents groupes», s’attelle à offrir «une vision alternative de la manière dont les différences peuvent être gérée, de manière à ce que les gens ne ressentent pas le besoin de recourir à la violence, mais aient une plus grande confiance dans un avenir partagé».
C’est en Libye que Peace Change Initiative (Pci) est la plus engagée
La taille de l’équipe dédiée à son programme dans ce pays en atteste. Elle est forte de 14 personnes. Face à l’éclatement de la violence en Libye et à l’émergence de trois gouvernements qui se disputent la légitimité de le diriger, Peace Change Initiative a concentré son action dans ce pays sur «le renforcement de la capacité des leaders locaux à gérer les conflits durant la période de transition politique», le but étant de «réduire les tensions à l’intérieur et entre les communautés, et de contribuer à jeter les fondations pour un règlement politique à l’échelle nationale ».
A cet effet, Pci œuvre notamment à «créer un espace sécurisé dans lequel les groupes qui étaient en conflit peuvent lentement rebâtir la confiance et le dialogue», développer des relations de travail et de communication en vue de prévenir les conflits, aider les communautés locales à assurer des services et apporter des améliorations pour qu’elles se sentent plus en sécurité et plus résistante, etc.
MM