Abdelkarim Zbidi, ministre de la Défense nationale, interrogé par l’agence TAP, samedi 17 mars, que la prolongation de l’état d’urgence pour sept mois est une mesure préventive pour réunir les conditions de réussite des prochaines échéances électorales, notamment le scrutin municipal, mais également la saison touristique et les examens nationaux.
“La situation sur les frontières est sous le contrôle total grâce à la coopération des institutions sécuritaire et militaire qui sont en parfait état de préparation”, a-t-il souligné en marge de l’ouverture d’un séminaire international sur la “cartographie des propriétés physico-chimiques des sols”.
Cependant, Zbidi pense qu’il existe quelques foyers de tension “qui sont l’objet d’observation”, et que “le terrorisme n’est pas une spécificité tunisienne mais une affaire régionale et internationale”.
Par ailleurs, il n’a pas voulu s’exprimer les affaires soumises à la justice militaire, soulignant que celle-ci est “indépendante et personne ne peut interférer dans ses prérogatives”.
Au sujet du mouvement de protestation des jeunes médecins, le ministre a indiqué que le dialogue se poursuit avec le ministère de la Santé sur leurs revendications, notamment “la recherche de solutions acceptables, étant donné que le service militaire est un devoir national et constitue aujourd’hui une solution pour pallier au manque de personnel médical et de médecins spécialistes dans plusieurs régions”.
“Parmi les solutions envisagées la réduction de la période de service national à six mois et le recrutement immédiat de ceux qui achèvent ce service, outre une prime accordée aux médecins qui passent leur service national”, a-t-il révélé.
Le séminaire international, qui porte sur un projet de recherche “cartographie des propriétés physico-chimiques des sols en utilisant les données hyper spectrales et des infrarouges”, réunit durant trois jours des experts et académiciens de pays arabes et européens.