Sadok Belaid estime que l’amendement du système électoral est de nature à aider à la réforme du régime politique. Dans une déclaration, mardi 20 mars 2018 à l’agence TAP, en marge de sa participation à la célébration, au Palais de Carthage, du 62e anniversaire de l’indépendance, il a indiqué que les chercheurs et universitaires qui avaient appelé à cet amendement pensent que l’actuel système électoral (représentation proportionnelle au plus fort reste) comporte des lacunes qui vont à l’encontre des principes de la révolution.

Le système électoral adopté pour l’élection des membres de l’Assemblée des représentants du peuple, a-t-il expliqué, comporte de nombreuses lacunes qui vont à l’encontre des principes de la révolution, ce qui implique nécessairement son réexamen et de lui trouver une alternative.

A noter que le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a affirmé, dans son discours, ce mardi, qu’il ne lancera aucune initiative pour changer la Constitution malgré les lacunes et les insuffisances qu’elle comporte, rappelant que les instances constitutionnelles prévues par la Constitution n’ont pas encore été mises en place.

“Le réexamen de la loi électorale est souhaitable”, a dit Caïd Essebsi, proposant la formation d’une équipe restreinte au sein de la Commission des représentants des partis et organisations signataires du Document de Carthage pour examiner cette question”.