Le directeur de la trésorerie à la Société Tunisienne de Banque (STB), Oussama Mellouli a estimé que la BCT n’avait pas d’autres choix, face à une inflation rampante, résultante de la hausse des salaires, du blocage de l’appareil productif et de l’absence de la création d’une richesse réelle dans le pays.
Veillant à assurer la stabilité des prix et ne disposant pas de beaucoup d’outils pour maîtriser l’inflation, la BCT s’est retrouvée dans l’obligation d’augmenter son taux directeur, mais aussi de mobiliser d’autres mesures, dont le refinancement des banques.
“l’inflation est une responsabilité de tous les intervenants et non uniquement de la BCT. Il faut prendre d’autres mesures, parallèlement à l’augmentation du taux directeur, lesquelles ne sont pas du ressort de la Banque, mais plutôt du gouvernement, et qui se rapportent à la politique budgétaire du pays (maîtrise de la masse salariale, baisse de l’importation…)” a souligné le directeur de la trésorerie à la Société Tunisienne de Banque (STB), Oussama Mellouli.
“Grace à la gestion des taux (directeur et TMM), l’Institut d’émission veille à favoriser la maîtrise de l’importation, de la balance commerciale et, par conséquent, du taux de change, sans toucher aux intérêts du citoyen”, a-t-il expliqué, ajoutant que ces résultats ne vont se ressentir qu’au bout de 6 voire 9 trimestres après la mise en application de cette mesure.