Pour plusieurs députés, la dégradation du pouvoir d’achat des citoyens est due à une absence de réformes socio-économiques.
Lors d’une séance plénière à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) consacrée à l’audition du gouvernement sur la situation générale du pays, vendredi 23 courant, un député a accusé le gouvernement de vouloir privatiser les établissements publics, estimant que la fermeture de la porte des recrutements dans la fonction publique a entraîné la montée du chômage.
Il a souligné que le gouvernement n’a pas engagé des réformes dans les secteurs de la santé et de l’éducation, ce qui s’est répercuté négativement sur les prestations fournies aux citoyens.
Une autre député a appelé le gouvernement à dévoiler les parties responsables des incendies ayant ravagé récemment des foyers universitaires, exprimant son appréhension des tentatives visant à privatiser l’enseignement supérieur en Tunisie.
Par ailleurs, un député a critiqué le gouvernement de mener des réformes sociales unilatérales, estimant que ses priorités n’ont pas concerné la régularisation de la situation des travailleurs de chantier et des enseignants.