Dans une interview accordée au journal La Presse de Tunisie, Mahmoud Ben Romdhane, économiste et ancien ministre, a souligné que deux grandes affaires pourraient coûter à l’Etat tunisien jusqu’à deux milliards de dinars.
La première affaire concerne le dossier de la Banque franco-tunisienne (BFT), actuellement devant une juridiction internationale -CRDI-, qui pourrait coûter à l’Etat tunisien, en indemnités de dédommagements, 1 milliard de dinars.
L’autre dossier est celui de l’entreprise tuniso-indienne de phosphates “Tifert”, qui pourrait revendiquer un dédommagement de 1 milliard de dinars si ses clients ne sont pas approvisionnés dans les délais requis.
Les risques liés à ces deux dossiers ne sont pas pris en compte par le budget de 2018. “Au moment où nos ressources financières sont extrêmement tendues”.