Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Noureddine Taboubi, en déplacement à Bizerte, dimanche 25 mars, a indiqué que les caractéristiques de la future équipe gouvernementale et de celui qui conduira la prochaine étape seront clarifiées à la lumière des conclusions des travaux des signataires du Document de Carthage.
Selon lui, les travaux des parties prenantes parmi les partis et les organisations nationales entament, lundi 26 mars 2018, le diagnostic de la situation du pays et l’identification des priorités.
Présidant ce dimanche un rassemblement au siège de l’Union régionale du travail à Bizerte, le secrétaire général de l’UGTT a ajouté que les signataires du Document de Carthage vont devoir examiner minutieusement la situation actuelle et identifier les solutions possibles.
“Tous les scénarios sont envisageables. Que Youssef Chahed soit maintenu à son poste ou qu’il parte. Qu’on procède au réaménagement de certains ministères ou que l’on préconise d’autres solutions”, a-t-il souligné.
“Il n’est plus temps de faire de la complaisance. Il faut plutôt relever les défis et trouver des solutions efficaces et concrètes”, a-t-il soutenu.
La bataille de l’UGTT est une bataille sociale contre les décisions du gouvernement et sa politique de fuite en avant, a insisté le secrétaire général de l’UGTT. Le chef du gouvernement, a-t-il argumenté, a sapé les fondements du contrat social à travers la non activation du Conseil national du dialogue social et l’adoption d’une politique de passage en force.
L’UGTT est contre la cession des établissements publics, a souligné Noureddine Taboubi, appelant au dialogue pour trouver les solutions adéquates.
Sur un autre plan, le secrétaire général de l’UGTT a affirmé le soutien de la centrale syndicale au corps enseignant, prévoyant la résolution de la crise de l’enseignement secondaire mardi prochain tout en veillant à la préservation des tous les droits des enseignants.