Le taux d’investissement a fléchi depuis le début des années 2000 et son niveau est faible.
L’investissement public a été jusqu’à présent largement préservé. Acontrario, l’investissement des entreprises a souffert des réglementations excessives sur le marché des produits, associées à des procédures administratives complexes qui peuvent générer de la corruption, d’une fiscalité peu prévisible, des difficultés croissantes pour le passage des biens en douane et leur transport maritime et d’un système financier peu favorable aux jeunes entreprises et à celles en croissance.
La levée de ces contraintes est essentielle pour relancer l’investissement des entreprises, et avec lui, la productivité, les créations d’emplois et le pouvoir d’achat de tous les tunisiens.
L’investissement logement a été soutenu par des incitations financières et fiscales qui détournent l’épargne des placements plus productifs. L’élan de réformes, engagé avec la nouvelle loi sur l’investissement, devra être poursuivi.