Le ministère du Transport a appelé les agents chargés d’aconage et de déchargement au port de Radès, en grève les 30 et 31 mars 2018, a reprendre leur activité pour assurer la continuité du service public au sein du port. Il a ainsi appelé les parties syndicales et professionnelles à faire valoir l’intérêt général du pays.
“La grève a provoqué un arrêt total du mouvement des navires et des marchandises, et a nui aux intérêts des importateurs et des exportateurs pendant deux jours, malgré la poursuite du dialogue entre la partie administrative et le syndicat de base”, a indiqué, samedi 31 mars, le département ministériel, dans un communiqué.
Il a expliqué que la grève est intervenue suite à la revendication faite par la STAM d’augmenter les tarifs d’aconage et de déchargement des marchandises, à un taux que l’économie tunisienne ne peut supporter actuellement, étant donné les répercussions directes que cette augmentation pourrait avoir sur le coût de transit des marchandises, et partant sur les prix des produits de consommation.
La même source estime que la révision des tarifs relève de la responsabilité de l’Etat et obéit à des critères bien définis.
Le ministère dit comprendre la situation actuelle de la STAM ayant mené, dernièrement, des investissements dépassant les 40 millions de dinars pour renouveler ses équipements, réitérant son engagement à continuer à la soutenir pour retrouver ses équilibres financiers, à travers la maîtrise des coûts d’exploitation, et la mobilisation de ressources financières supplémentaires, en augmentant raisonnablement les tarifs.