Après l’UTICA, la CONECT (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie) s’est indignée, dans un communiqué publié lundi, “contre la grève anarchique observée par les agents de la Société tunisienne d’aconage et de Manutention (STAM), qui se poursuit au Port de Radès depuis le 30 mars 2018”.
Cette grève a provoqué un arrêt total des activités au port et paralysé les mouvements de marchandises à l’export et à l’import, causant de graves préjudices aux relations et aux engagements des opérateurs économiques tunisiens avec leurs partenaires étrangers et locaux, a ajouté la CONECT.
La CONECT rappelle que de par le monopole des activités d’aconage et de manutention dans le port et les perturbations dues aux mouvements sociaux fréquents, le Port de Radés continue à constituer l’un des plus graves goulots d’étranglement pour l’économie tunisienne, surtout que plus de 80% des échanges de marchandises à l’export et à l’import passent par ce port.
La CONECT recommande d’engager les réformes nécessaires en proposant une feuille de route visant l’amélioration de la gestion et des performances du Port de Radès.
Elle appelle le gouvernement et les parties concernées à prendre les mesures nécessaires pour assurer la continuité du service public au Port de Radès et sauvegarder les intérêts supérieurs et stratégiques du pays.