Aidé par le hub de transbordement que représente le port de Lomé, seul port en eaux profondes de la sous-région ouest-africaine, le Togo a connu une forte amélioration de son indice de connectivité de transport maritime depuis 2010.
Par conséquent, le pays est considéré par la CNUCED (Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement) comme le deuxième pays le plus intégré dans le commerce maritime international en Afrique subsaharienne, derrière l’Afrique du Sud, citée par le site web togofirst.com.
Plus globalement, l’économie togolaise arrive en quatrième position en termes connectivité maritime en Afrique, devancé par le Maroc (le champion), l’Egypte, et l’Afrique du Sud.
Selon les données de la CNUCED, le Togo a plus que doublé sa performance en moins d’une décennie avec un net bond entre 2015 et 2016. Initialement de 14,2 en 2010, l’indice est passé à 33,9 en 2017 contre 37,4 pour l’Afrique du Sud, deuxième économie du continent.
De ce fait, le pays pourrait souffler la première place subsaharienne à l’Afrique du Sud d’ici 2020, si l’on se réfère au mouvement sinusoïdale de l’indice sud-africain qui a chuté de 43 en 2013 à 37,4 en 2017.