L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, lundi 2 avril 2018, le projet de loi relatif à la promotion des start-up, le “start up Act” .
Anouar Maarouf, ministre des Technologies de la communication et de l’Economie numérique, a, à cette occasion, qualifié de “révolutionnaire” ce projet de loi, estimant que son adoption constitue un premier pas vers la voie de l’édification de l’avenir du pays.
Selon lui, “ce projet intervient en réponse à un appel lancé par les jeunes et permettra d’aplanir les obstacles qui entravent la mise en œuvre de leurs projets”.
Il a également souligné que “cette loi est de nature à créer une dynamique économique en attirant les investisseurs et les promoteurs tunisiens résidents à l’étranger”.
La loi comporte plusieurs mesures, telle que la reconnaissance de l’échec pour inciter les jeunes à résister et à réussir leurs projets, soulignant la rupture avec la mentalité ambiante selon laquelle la réussite professionnelle ne peut avoir lieu que par la migration vers les pays développés ou le favoritisme.
Maarouf a indiqué que la loi rassemble les différents ministères, entreprises ainsi que la société civile, et elle renforce aussi le principe de l’intégration géographique, en accordant l’opportunité aux régions de bénéficier de cette dynamique et en aidant les startups à conquérir les marchés internationaux.
Pour le ministre, “la Tunisie sera une plateforme pour la création des startups avec l’adoption de cette loi et un centre pour la conquête des marchés internationaux. Le gouvernement lancera, avant la fin de l’année 2018, le Fonds des fonds dédié aux start-up tunisiennes”.