Sami Fehri poursuit le tournage de sa nouvelle production ramadanesque “Tel El Hadhera” ou l’histoire de la révolte de Ali Ben Ghedhahem.
Un feuilleton historique tourné en partie dans le cadre du palais de la résidence de France à la Marsa.
Participent à ce feuilleton plusieurs acteurs tunisiens de renom, dont notamment, Raouf Ben Amor , Hichem Rostom. Yacine Ben Gamra, Ahmed Landoulsi, Rim Messaoud, Meriem Ben Mami, Meriem Ben Hassine, Nejla Ben Abdallah…
Ali Ben Ghedhahem ou Ali Ben Ghdahem (علي بن غذاهم), de son nom complet Ali Ben Mohamed Ghedhahem El Mejri, né en 1814 à Sbeïtla et décédé le 10 octobre 1867 à La Goulette, est un dirigeant tribal et révolutionnaire tunisien.
Son père, Mohamed Ben Ghedhahem, cadi de la tribu des Majer, avait été empoisonné par le caïd du Kef, El Arbi El Baccouche Essehili2. Ali jure alors de le venger et finit par tuer le caïd de ses propres mains quelques années plus tard, lors de la révolution des tribus.
Chef de la tribu des Majer, de la région de Kasserine, il est l’une des figures emblématiques de la révolte menée en 1864 contre le pouvoir beylical, à la suite du dédoublement des impôts (mejba) imposé en 1858 par la politique financière instaurée par le ministre Mustapha Khaznadar.
Alors que les soldats du bey s’en prennent à toutes les tribus, Ali Ben Ghedhahem ordonne la désobéissance fiscale et se voit contraint de se réfugier dans les montagnes près d’Oueslatia et Bargou et d’organiser la résistance ; d’autres tribus se rallient à son mouvement dont les Ouled Ayar de la région de Makthar, les Jlass et les Oueslat de la région de Kairouan, les Hemamma de la région de Sidi Bouzid et les Fraichiches de la région de Thala et Kasserine.
En avril 1864, Ben Ghedhahem et ses alliés déclarent la révolution, mouvement qui gagne les trois-quarts de la population, n’épargnant que la capitale Tunis et la région du cap Bon. Toutefois, grâce à des « manœuvres de ruse, de perfidie, de convoitise et de promesses »6, les alliances tribales finissent par se rompre. Ben Ghedhahem est capturé — ou se rend selon certaines sources — torturé au palais du Bardo puis incarcéré dans le fort de la Karaka de La Goulette jusqu’à sa mort par empoisonnement le 10 octobre 1867. (wikipedia)