Suite aux informations publiées par certains médias ces jours-ci à propos d’une pénurie de contraceptifs, l’Office national de la famille et de la population (ONFP) admet, dans un communiqué, que le stock de contraceptifs a légèrement diminué mais n’a pas affecté de manière significative le fonctionnement normal des services fournis par l’Office et ses bureaux dans les différents gouvernorats du pays.
L’ONFP précise que le problème a été vite réglé et que ses bureaux régionaux disposent, actuellement, de quantités suffisantes de contraceptifs. L’opération de distribution des moyens de contraception aux partenaires de l’Office parmi les ONG, les associations et les structures de santé, se poursuit normalement.
Du coup, l’ONFP a qualifié d'”exagéré” le débat actuel sur la difficulté d’accès aux services d’avortement en raison de la position personnelle de certains cadres médicaux et paramédicaux opérant au sein de l’office.
Il s’agit de cas isolés enregistrés au cours de la période post-révolution et que les agents et cadres de l’Office se sont opposés à toutes les positions qui cherchaient pendant la révolution à entraver le fonctionnement normal de l’établissement.
Selon la même source, le budget réservé au Programme de planning familial et de santé reproductive n’a pas diminué. Ceci démontre l’attachement de l’Etat à ce programme national pionnier…