Le ministère de la Santé ambitionne de réduire à 20% les dépenses consacrées à la santé de l’ensemble des frais de consommation des citoyens contre 38% actuellement, et ce conformément aux objectifs de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
C’est ce qu’a déclaré aux médias le ministre de la Santé, Imed Hammami, en marge d’une journée de réflexion tenue, samedi 7 avril, à Tunis, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé.
Il a ajouté que son département œuvre à réduire le coût des services sanitaires afin d’offrir une couverture de santé universelle, précisant que le projet de loi portant création d’un programme de sécurité sociale soumis, actuellement, à l’Assemblée des Représentants du Peuple vise à augmenter le nombre des bénéficiaires des couvertures sociales.
Il a, par ailleurs, indiqué que la fourniture des médicaments requiert le respect des normes de la gouvernance dans leur distribution et la lutte contre la contrebande, se disant opposé à la campagne de diabolisation des industriels de médicaments.
Il a révélé que le stock de la Pharmacie centrale en médicaments couvre 3 mois de besoins.
Le représentant de l’OMS, Yves Souteyrand, a indiqué que 37% des dépenses nationales de santé incombent directement à l’usager au moment de la prestation de services et ne sont pas remboursées.
Et d’ajouter que près de 20% des ménages consacrent plus de 10% de leur budget à la santé et 2% y consacrent même plus du quart de leur budget.