La ville de Tunis vient d’être classée 6e à l’échelle africaine et 114e à l’échelle mondiale dans le “Classement Mercer 2018” sur la qualité de vie des villes, élaboré par l’entreprise américaine Mercer.

Cinq (5) villes africaines font partie du top 100, à savoir la ville de Port-Louis (Maurice), qui arrive en tête du classement sur le continent africain (et classée 83e mondiale), Durban (Afrique du Sud, 89e place mondiale), Cape Town (94e), Johannesburg (Afrique du Sud) (95e) et Victoria (Seychelles) classée 98e sur le plan mondial. En tout, 46 villes africaines figurent dans ce classement.

Le top 10 africain inclut les cinq premières villes figurant dans le top 100 mondial, suivies respectivement de Tunis (Tunisie), Rabat (Maroc), Casablanca (Maroc), Windhoek (Namibie) et Gaborone (Botswana).

Par contre, N’Djamena (Tchad), Khartoum (Soudan) et Bangui (République centrafricaine) demeurent les villes les plus mal classées de la région.

L’instabilité politique persistante, la pauvreté, les conditions climatiques extrêmes et le déficit d’investissements dans les infrastructures relèguent en effet ces villes au fin fond du classement de la qualité de vie.

A l’échelle mondiale, Vienne arrive en tête du classement, pour la neuvième année consécutive, devant Zurich (2e), Auckland et Munich (3e ex æquo).

L’étude Mercer est conduite chaque année pour permettre aux multinationales et autres organisations de rémunérer équitablement les collaborateurs auxquels elles confient des missions à l’international.

Au-delà des données sur la qualité de vie, Mercer formule des recommandations sur l’ordre de grandeur des primes de difficulté de vie à accorder aux salariés en mobilité internationale pour plus de 450 villes; le classement portant lui sur 231 de ces destinations.