Plusieurs ouvriers à Carthage Cement se sont rassemblés, dans l’après-midi du mardi 10 avril, devant l’usine pour protester contre l’arrêt de la production depuis environ 25 jours.
Les protestataires ont affirmé qu’un différend entre NLS (société sous-traitante de l’exploitation de l’usine de ciment) et son personnel est à l’origine de l’arrêt de la production du clinker et d’une suspension partielle de l’activité.
Ils appellent les autorités de tutelle à intervenir pour leur permettre de rependre le travail loin des différends entre l’administration et le personnel de la société sous-traitante, surtout qu’ils sont les premiers qui ont été endommagés à cause du non versement des salaires.
Le gouverneur de Ben Arous, Abdellatif Missaoui, a souligné que plusieurs réunions de conciliation avaient été organisées au siège du gouvernorat entre NLS et les représentants syndicaux sans aboutir à un accord face au maintien de chaque partie de sa position.
Il a rappelé que le différend entre les deux parties est d’ordre social après que NSL a décidé de limoger 10 ouvriers et de traduire 20 autres devant le conseil de discipline, une mesure rejetée par le syndicat de base.
Le 4 avril 2018, la direction générale de la société NLS a lancé un préavis de lock-out de deux mois. A cet effet, l’usine de la cimenterie restera fermée pendant 60 jours et les employés ne seront pas rémunérés.