Amel Karboul, ancienne ministre tunisienne du Tourisme et aujourd’hui directrice associée du cabinet de consulting Neuwaldegg à Vienne, été invitée par Federica Mogherini, Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité à rejoindre la nouvelle initiative d’un #EU #Global #Tech #Panel lancée par Federica Mogherini pour entamer une conversation avec les principaux leaders tech.
Amel Karboul sera aux côtés de Bill Gates, Brad Smith (président de Microsoft), Børge Brende (président du Forum économique mondial), Nicklas Lundblad (vice-président de Google pour la politique publique et les relations gouvernementales) et Mustafa Suleyman de DeepMind.
Le but est de s’attaquer aux menaces de l’ère numérique, mais aussi de libérer les capacités de l’Europe via les hautes technologies pour résoudre les problèmes mondiaux.
Pour Mme Karboul : «Il est vital et urgent pour notre avenir ainsi que celui de nos enfants que nous changions la relation entre les hautes technologies, l’ère digitale et les gouvernements».
Federica Mogherini “a levé le rideau” un peu sur le Global Tech Panel, il y a deux jours avec un tweet.
Ce programme entre dans le cadre de la Stratégie globale de l’Union européenne (SGUE), adoptée par l’UE en 2016. Pour la Haute représentante, le but est de doter l’Union de l’autonomie stratégique afin de «servir les intérêts communs des citoyens et promouvoir “nos principes et valeurs“, notamment en promouvant le multilatéralisme et les règles de droit international». Elle estime, dans ce cadre, «que seul le poids combiné des États membres et de l’Union permettra à cette dernière de développer son potentiel de sécurité, de prospérité et de démocratie participative: la SGUE insiste sur la nécessité de maintenir le dialogue dans un monde interconnecté».
La participation d’Amel Karboul au programme #EU #Global #Tech #Panel est une reconnaissance internationale des compétences des Tunisiennes et leurs capacités à assurer au niveau des hautes sphères des leaders mondiaux dans des secteurs très prisés et de haute facture.
Que c’est malheureux que ces compétences ne soient pas aussi bien reconnues à l’échelle nationale.
A.B.A