Le ministre de la Santé, Imed Hammami, a déclaré, vendredi 13 avril, qu’un conseil ministériel restreint se tiendra dans les prochains jours afin de prendre des mesures immédiates et efficaces pour faire face aux difficultés financières des structures de santé, y compris la Pharmacie centrale.
Il a expliqué qu’une partie de ces difficultés est liée aux problèmes financiers du secteur public et de la Caisse nationale d’assurance maladie en particulier.
S’exprimant en marge de l’inauguration d’une unité de réanimation en néphrologie pédiatrique à l’hôpital Charles Nicole de Tunis, le ministre a ajouté que le conseil ministériel discutera, également, des solutions appropriées pour faire face à ces difficultés financières à moyen et long terme afin d’assurer la sécurité sanitaire du pays.
En ce qui concerne le limogeage (jeudi 12 courant) du directeur général de la Pharmacie centrale, Moez Lidinallah Mokadem, et la nomination d’Ayman Al-Mekki comme successeur, Hammami a déclaré que cette décision vise à conférer plus d’efficacité et de gouvernance dans le processus de gestion de la Pharmacie centrale et de donner un nouveau souffle à cette institution afin qu’elle réponde aux attentes des Tunisiens.
Le ministre a souligné que tous les efforts se conjuguent afin de lutter contre la corruption au sein du ministère et dans toutes les institutions qui en relèvent, y compris la pharmacie centrale, ajoutant que tous les dossiers de corruption sont soumis à la justice.
“En tant que ministère de la Santé, notre mission ne consiste pas à diffamer les gens, mais ce qui peut être confirmé, c’est l’existence d’un grand dossier de corruption au sein de la Pharmacie centrale”, a-t-il dit.