Les travaux du workshop Tunisie-Afrique sur l’innovation technologique ont démarré, lundi 16 avril, à la Cité des sciences à Tunis, et se poursuivront jusqu’au 19 courant.
“S’inscrivant dans le cadre de notre coopération avec l’Afrique du Sud dans le domaine des sciences, des technologies et de l’innovation qui remonte à 2010, cet atelier vise à discuter des différentes problématiques liées à la collaboration entre l’université et l’industrie et la commercialisation des résultats de recherche”, a indiqué Slim Choura, directeur général de la Coopération internationale au ministère tunisien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
“Il s’agit également de débattre de la mise en place des bureaux de transfert de technologie, de la protection de la propriété intellectuelle”, a-t-il ajouté, précisant qu’un accord en matière de protection de la propriété intellectuelle sera prochainement signé avec la partie sud-africaine.
Le secrétaire d’Etat chargé de la Recherche scientifique auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Khlil Amiri, a, pour sa part, indiqué que cet atelier qui s’inscrit dans le cadre d’une série de workshops organisés par le ministère et le département de sciences et technologie de l’Afrique du Sud permettra de formuler des recommandations qui ouvriront de nouvelles perspectives entre les deux pays en matière de recherche.
Ces recommandations “seront également débattues lors de mon prochain entretien avec la ministre sud-africaine des Sciences et des Technologies qui aura lieu soit à Tunis, soit à Pretoria”, soulignant qu’il existe déjà un programme conjoint entre les deux pays lancé il y a quelques années qui a permis de financer 10 projets de recherche.
Un nouvel appel à propositions sera lancé prochainement dans ce contexte, un nouveau programme bilatéral visant à promouvoir le transfert et l’innovation technologique sera mis en place.
L’ambassadeur d’Afrique du Sud en Tunisie, Mandla Harold Hoyana, a, à cette occasion, souligné que cet atelier constitue une véritable opportunité pour relever certains défis auxquels font face les deux pays dont notamment la lutte contre la pauvreté et le chômage.
Il a formulé l’espoir de voir les relations bilatérales se renforcer davantage et s’ouvrir sur d’autres domaines et secteurs.