Une convention-cadre de partenariat vient d’être signée entre le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi et l’Association tunisienne pour le management et la stabilité sociale (TAMSS) pour la mise en application du projet “Tunisia inclusive labor initiative Expanding Opportunities (TILI EO)).
L’objectif de ce projet est de contribuer au renforcement de l’intégration des travailleurs informels dans l’économie formelle, en travaillant sur plusieurs axes, notamment le cadre législatif. C’est ce qu’a affirmé Chéma Gargouri, présidente de TAMSS, qui ajoute que la finalité dudit projet est de garantir la promotion des conditions du travail décent pour ces travailleurs.
Selon elle, il s’agit d’assurer l’appui à la formalisation, garant d’une économie plus inclusive en Tunisie, en améliorant la législation, les politiques et les services y afférents.
L’association œuvre, dans le cadre de ce projet, à mettre en place des activités permettant d’aider les travailleurs informels à s’intégrer dans le secteur formel afin de préserver leur dignité et leur offrir la possibilité d’avoir le droit à la sécurité sociale, a-t-elle insisté.
Conformément à cette convention, signée au ministère de la Formation professionnelle (pour une durée de deux ans et demie renouvelable après évaluation des réalisations), les deux parties signataires ont convenu de développer le cadre général relatif au projet du statut de l’auto-entrepreneur.
La secrétaire d’Etat chargée de la Formation professionnelle et de l’Initiative privée, Saïda Ounissi, a déclaré que le projet de loi sur le statut de l’auto-entrepreneur sera prochainement présenté en conseil des ministres.
Ledit projet de loi permettra de lutter contre le travail informel et de guider les jeunes dans la création d’entreprises.
Pour sa part, Rania Haji, coordinatrice du projet TILI EO, précisera que ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts d’accompagnement des demandeurs d’emploi ayant une activité génératrice de revenu dans le secteur informel à rejoindre le secteur formel.
Parmi les actions prévues dans le cadre de cette convention figurent, aussi, l’organisation d’une formation au profit des conseillers de l’emploi, l’élaboration d’outils de formation et d’accompagnement des demandeurs d’emploi exerçant des activités informelles, la mise en place de mesures systématiques de collecte d’information concernant l’emploi et le secteur informel en partenariat avec l’observatoire national de l’emploi et des qualifications.
Un comité de pilotage, composé de représentants de chaque partie signataire, se charge du suivi de la mise en application de cette convention.