Un projet environnemental de lutte contre les déchets plastiques en Méditerranée, “Chasseurs de plastique AMP”, a été lancé par l’Union pour la Méditerranée (UpM), le Programme Interreg MED de l’Union européenne, l’Université de Sienne et l’Institut italien pour la protection et la recherche environnementale (ISPRA), annonce l’UpM dans un communiqué publié mercredi 18 avril.
Lancé mardi 17 courant à Sienne en Italie, le projet a reçu un financement de l’UE de 5 millions d’euros (environ 15 millions de dinars) et a pour objectif de prévenir, réduire et éliminer la pollution marine en Méditerranée.
“Avec un budget total de 8,8 millions d’euros (environ 26 millions de dinars) sur une période de 4 ans, le projet permettra d’évaluer le nombre, les sources, les voies, les zones de convergence de distribution et les effets des déchets marins afin d’atténuer et réduire leur impact en mer Méditerranée”, selon l’UpM.
Il s’agit également d’étudier “les effets des déchets plastiques sur la chaîne alimentaire marine, les pêcheries et les activités de pêche, ainsi que sur la santé de l’homme”.
La pollution marine, dont 80% provient des terres et est composée de plastiques et de micro-plastiques, constitue une menace grave pour les environnements maritimes et côtiers de la Méditerranée.
Les déchets maritimes constituent une nouvelle priorité dans la déclaration ministérielle de l’Union adopté par les 43 pays concernés en 2014, selon le président de l’UpM chargé de l’environnement Mohamed Affana (Jordanie).
La production de déchets par personnes atteint 520 kg annuellement par habitant, dans les pays de l’UE citoyen européen, soit environ le double des déchets produits en Méditerranée en dehors de l’Union.