«Il y a une administration que vous connaissez qui, lorsque vous lui parlez d’investissement à l’étranger, réagit comme si vous lui avez annoncé que vous allez investir en enfer».
Cette flèche décochée par Samir Majoul, président de l’UTICA, à l’adresse –sans la nommer- de la Banque centrale de Tunisie (BCT), lors du premier panel (…) de la 20ème édition du Forum de l’Economiste maghrébin, a contraint Slim Feriani à y répondre. Et pas pour annoncer la bonne nouvelle que M. Majoul et tous les entrepreneurs de ce pays piaffant d’impatience de pouvoir investir à l’étranger attendaient.
Le ministre de l’Industrie et des PME a clairement expliqué que la levée des restrictions sur le transfert de devises en vue d’investir à l’étranger n’est pas pour demain. En raison «de la faiblesse des réserves en devises qui ne facilite pas» une plus grande ouverture en matière d’accès des entreprises aux devises, «il faut passer par une étape transitoire», a souligné le ministre. Sans indiquer à quelle date celle-ci pourrait intervenir.