L’organisation médiatique du Mondial Russie-2018 de football a fait l’objet d’une table ronde organisée vendredi par l’agence Tunis Afrique Presse (TAP) avec la participation de Mondher Chaouchi, expert de la presse sportive et membre de la commission d’organisation médiatique de la FIFA et Philippe De Camps, chef du desk sport de l’agence de presse belge (Belga) et de journalistes tunisiens, dans le cadre du programme de soutien des organes de presse tunisien financé par l’Union Européenne, en coordination avec le Centre Africain de Perfectionnement des Journalistes et Communicateurs (CAPJC).
Chaouchi a indiqué lors de cette table ronde, à laquelle ont été conviés les journalistes qui couvriront la participation de la sélection tunisienne au Mondial, que le journaliste soit se conformer à des règles de travail quotidien lors de cette grande manifestation sportive couverte par plus de 21 mille journalistes.
Coordinateur des matchs des sélections tunisienne et marocaine lors de ce Mondial, Chaouchi a souligné que toute infraction d’un journaliste aux règles de sa mission l’expose à des sanctions allant jusqu’au retrait de son accréditation.
Il a rappelé à cet égard que les portables, la vidéo et le selfi seront interdits lors des conférences de presse ainsi que l’usage sur la table de micros lors des conférences de presse des entraîneurs et joueurs, excepté le micro officiel du comité d’organisation.
Il a fait savoir que la durée de la conférence de presse avant le match a été fixée à 20 ou 25 minutes alors que la durée d’enregistrement de la séance d’entraînement ne doit pas dépasser les 15 minutes.
Le coordinateur médiatique de la FIFA a précisé d’autre part que tout journaliste est tenu de réserver sa place à la veille de chaque match car la carte d’accréditation ne suffit pas à elle seule.
Pour les photographes, le nombre autorisé pour chaque match est fixé de 150 à 200, selon le caractère de la rencontre et des équipes engagées.
“L’organisation médiatique le jour du match et le jour qui le précède est du ressort de la FIFA qui fixe les modalités et la durée autorisée pour la couverture et les interviews alors que les contacts avec les journalistes dans les autres espaces médiatiques réservés aux sélections fait partie des prérogatives du chargé de communication de chaque fédération nationale”, a-t-il expliqué.
Il a indiqué que la FIFA exige la présence d’un entraîneur et d’un joueur pour chaque sélection lors de la conférence de presse après chaque match et l’absence d’un d’entre eux expose la fédération concernée à des sanctions financières.
Chaouachi a rappelé que quatre langues seront accréditées, outre les langues des deux adversaires.
“La FIFA met aussi à la disposition des sélections engagées une matière filmée gratuite pour meubler leurs sites électroniques et diffusera les différentes actualités sur son site officiel”, a-t-il précisé, recommandant aux journalistes de suivre FIFA Channel qui diffuse les procédures et directives destinées aux journalistes et d’être informés des nouveautés sur l’organisation médiatique.
De son côté, Philippe De Camps, chef du desk sport de Belga a passé en revue l’expérience de son agence dans la couverture des grandes compétitions sportives et la préparation aux missions à l’étranger au niveau logistique et professionnel.
Il a souligné que le Mondial sera une bonne occasion pour diversifier la production journalistique et la commercialiser sur commande, soulignant la nécessité d’offrir au journaliste accrédité toutes les conditions de réussite de sa mission et mettant en exergue le rôle de premier plan d’une agence de presse dans la couverture des compétitions sportives d’envergure.