L’idée de renforcer la compétitivité de la Poste tunisienne et de diversifier son champ d’activités a toujours préoccupé le PDG de cette institution Moez Chakchouk.
Parmi les projets dont rêve ce haut cadre, c’est de créer une banque postale et de s’inspirer, à cette fin, des expertises développées en France, en Italie et au Japon.
Dans cette perspective, l’Union européenne a mis à la disposition de la Poste tunisienne, depuis 2016, un don d’un million d’euros dédiés au cofinancement de plans d’action visant la promotion des différents métiers de la Poste et l’amélioration de leur management.
Pour Moez Chakchouk, le projet de création d’une banque postale ne consiste pas en la création d’une nouvelle banque qui viendrait s’ajouter aux 24 banques existantes.
Pour lui, le scénario le plus crédible serait de racheter une banque de la place qui a déjà une licence et de la convertir en banque postale et de mettre à profit, à cet effet, l’excellent déploiement de la Poste qui compte des guichets partout.
“C’est mon ambition, dit-il, de créer cette banque dans le strict respect des standards internationaux avec comme souci majeur de demeurer leader de l’inclusion financière”.
Entendre par-là que la Poste reste le bras financier de l’Etat pour fournir des services de proximité aux communautés enclavées, c’est-à-dire dans les contrées où les banques classiques n’osent pas s’aventurer.
A noter que Moez Chakchouk a récemment été nommé sous-direction à l’UNESCO en charge de la communication. Pour l’heure la question qui se pose est de savoir s’il va quitter son poste de PDG de la Poste tunisienne, auquel cas pourra-t-il réaliser son rêve?
A suivre!
ABS