L’Association tunisienne des parents et des élèves a appelé le président de la République à l’urgence d’intervenir pour régler le différend perdurant entre le syndicat et le gouvernement et permettre aux élèves de reprendre les cours à partir de la semaine prochaine.
Dans une déclaration, dimanche, l’association considère que la solution réside inévitablement dans le rapprochement des vues et le lancement d’un “débat responsable, plaçant l’intérêt des élèves et celui du pays au dessus de toute autre considération”.
La persistance de la crise qui nuit aux élèves au même titre qu’aux éducateurs met la patience des parents à rude épreuve et les plonge dans l’inconnu, regrette l’association dans sa déclaration.
L’association estime qu’il est insensé de promettre qu’il n’aura pas d’année blanche et que les examens auront bien lieu alors que dans les faits, les tons durcissent des deux côtés et les élèves sont toujours privées des cours à quelques semaines des examens de fin d’année.
Le secrétaire général de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Noureddine Tabboubi avait assuré la veille que le syndicat œuvre à trouver une adéquation entre la préservation des intérêts des enseignants et la réussite de l’année scolaire.
S’exprimant devant la presse au terme de la réunion du bureau exécutif de l’UGTT, il a déclaré que la position de la centrale syndicale sur la crise de l’enseignement secondaire sera connue lors de la réunion de la commission administrative prévue mardi prochain à Hammamet.