“Le manque de lignes aériennes et de lignes maritimes vers l’Afrique, les difficultés logistiques et le manque de financements sont les principales entraves à l’exportation vers l’Afrique”, a souligné, mardi, Samir Majoul, président de l’Union tunisienne de l’industrie du commerce et de l’artisanat (UTICA), à l’ouverture du forum économique africain.
Majoul a souligné l’importance du marché africain pour l’économie tunisienne, notamment si les difficultés logistiques sont simplifiées.
De son côté, Radhi Meddeb, commissaire du forum, a rappelé la faiblesse du volume des échanges économiques et commerciaux entre la Tunisie et les pays africains alors que ce continent enregistre une croissance importante et un développement dans tous les secteurs.
De ce fait, il a mis l’accent sur l’importance de trouver les mécanismes nécessaires pour garantir la présence des entreprises tunisiennes et des produits tunisiens sur les marchés africains, appelant à ouvrir les horizons aux jeunes pour faire d’eux de futurs entrepreneurs.
Meddeb a indiqué que le continent africain a besoin d’une grande volonté de la part de tous pour polariser les investissements et créer les opportunités de travail notamment aux jeunes pour garantir l’égalité économique et sociale pour tous.
Pour sa part, Samir Azzi, directeur général par intérim du CEPEX, a souligné que ce forum s’inscrit dans le cadre d’une stratégie visant à renforcer la présence de la Tunisie sur les marchés africains et à développer les exportations à destination des pays africains.
Selon lui, les exportations vers l’Afrique ne dépassent pas actuellement 2,2% du total des exportations, contre 75% vers les marchés européens.