Le ministère de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises (PME) a annoncé, jeudi 26 avril, la publication d’une décision relative à la fixation des limites maximales de déversement des eaux usées ménagères ou autres qu’elles, soient traitées ou non dans le milieu récepteur (domaine public maritime, domaine public des eaux et le réseau public d’assainissement).
Le ministère souligne dans un communiqué que cette décision a été prise le 26 mars 2018, en partenariat avec le ministère des Affaires locales et de l’Environnement.
Cette mesure vise à fixer les limites maximales des composantes des déversements en milieu maritime et naturel ainsi que dans le réseau public d’assainissement, selon la première annexe relative au déversement selon le milieu récepteur selon laquelle sont appliquées les limites maximales à tous les secteurs industriels, outre une seconde annexé relative à l’écoulement selon le type d’activité.
Le ministère a souligné qu’un déversement exceptionnel dans le réseau public d’assainissement sera autorisé pendant 5 ans maximum à partir de la date de publication de ce rapport dans le JORT (journal officiel de la République tunisienne) au profit des entreprises opérant dans les secteurs suivants et ce pour appliquer les limites maximales comme suit:
- Les industries de la levure et du sucre
- La demande chimique en oxygène (DCO) 2000 mg/litre
- La demande biochimique en oxygène (DBO) 600 mg/litre
- Le phosphore 15 mg/litre
- L’industrie du textile et habillement (la finition et le lavage industriel)
- Le Chloride CP : 1200 mg/litre au lieu de 700 mg/litre auparavant
- SO42 : 800 mg/litre au lieu de 400 mg/litre auparavant
- L’industrie du cuir et de la chaussure
- Le Chloride CP: 2500 mg/litre
- SO42: 1000 mg/litre
- La demande chimique en oxygène (DCO): 600 mg/litre
- La demande biochimique en oxygène (DBO): 1500 mg/litre