Le dispositif du contrôle économique doit être régi par un statut spécifique, et son cadre réglementaire doit être actualisé afin d’inciter les agents du contrôle économique à accomplir leur tâche dans les meilleures conditions, a déclaré le ministre du Commerce, Omar El Béhi.
Intervenant à l’occasion de l’ouverture des travaux de la rencontre périodique annuelle du contrôle économique qui se tient le 27 avril à Hammamet, il a mis l’accent sur l’importance du contrôle économique, en dépit de ses moyens humains et logistiques limités, dans la protection de l’économie nationale et la préservation du pouvoir d’achat, à travers la maîtrise des prix, la garantie de la qualité et la salubrité des produits.
Il a rappelé que le ministère a lancé un projet de contrôle basé sur la constitution de 200 équipes de contrôle économique, tout en planifiant des campagnes régionales destinées aux marchés de gros, aux circuits du détail et de la distribution ainsi que les centres de stockage, précisant qu’une nouvelle application pour le contrôle de la farine compensée est d’ores et déjà entrée en vigueur.
Le responsable a souligné l’impératif d’encourager les agents du contrôle économique qui travaillent d’une manière continue et sont exposés aux agressions matérielles et verbales, évoquant, à cet effet, quatre cas de violence enregistrés depuis le début de cette année.
La rencontre annuelle du contrôle économique, organisée cette année sur le thème “le contrôle économique: une protection des droits du consommateur et un soutien à l’entreprise économique”, constitue une opportunité pour les professionnels de débattre des questions d’ordre technique, administratif et juridique afin d’aboutir à des suggestions pratiques pour promouvoir et développer leur potentiel.
Le programme de cette rencontre comporte plusieurs communications et ateliers axés notamment sur “la bonne gouvernance dans l’administration publique” et “les procédures du commerce extérieur et la lecture des dossiers d’importation”.