Pour le Comité constitutif du mouvement “La Tunisie en avant”, la politique de “passage en force” pour imposer des réformes ne provenant pas d’une volonté intérieure et ne passant pas par un processus participatif ne mènera qu’à davantage de tensions et de conflits.
Dans un communiqué rendu public le 27 courant, le parti souligne que le gouvernement a choisi le “passage en force” et l’affaiblissement de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) pour faire passer des grandes réformes au lieu d’opter pour le dialogue et la concertation.
Le gouvernement a, des fois, ignoré les revendications sociales de certains secteurs et, d’autres fois, il les a déformées afin de créer des dissensions entre les catégories de la société. “Une politique adoptée pour démanteler l’organisation des travailleurs de l’intérieur comme en témoigne la gestion de la crise de l’enseignement secondaire”, estime le parti dans son communiqué.
Selon La Tunisie en avant, les tensions sociales qui se sont multipliées récemment en Tunisie reflètent l’échec des politiques adoptées dans le traitement de la crise économique qui ne cesse de s’aggraver et dans la lutte contre la corruption et la contrebande.
Le parti a, à cet égard, mis en garde contre les tentatives du gouvernement d’affaiblir l’UGTT, appelant les forces politiques, civiles et progressistes à soutenir la centrale syndicale “qui a prouvé sa capacité à garantir l’équilibre dans le pays”.