Selon le chiffres fournis par Sofien Selliti, porte-parole du pôle judiciaire économique et financier, qui s’exprimait au cours d’une conférence de presse, mercredi 2 mai, 1060 dossiers de corruption financière et administrative ont été soumis, depuis septembre 2017, au Pôle.
Il a précisé que 339 affaires ont déjà été clôturées, faisant état de l’arrestation de 38 individus pour des suspicions de corruption, de blanchiment de capitaux et de crimes douaniers.
“Des mandats de dépôt ont été émis à l’encontre de la plupart des accusés”, a-t-il précisé.
Dans cet ordre d’idées, Selliti a affirmé que l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) avait transféré 95 dossiers de corruption au Pôle judiciaire économique et financier, assurant que plusieurs instructions judiciaires ont été ouvertes à cet effet.
Par ailleurs, le porte-parole du Pôle judiciaire a indiqué que plusieurs autres affaires de corruption ont été classées, d’autant que l’instance anticorruption ne dispose pas de prérogatives de recherche et d’investigation.
“Sur un total de 91 affaires de corruption financière, quelque 40 dossiers ont été tranchés depuis 2017”, a encore souligné Selliti, ajoutant que l’absence de brigades spécialisées dans les affaires de corruption financière et administrative serait à l’origine du retard pris dans l’examen de la plupart des plaintes déposées.