“Le gouvernement actuel ambitionne de mettre en place une loi régissant la promotion immobilière en Tunisie, de faciliter les procédures d’acquisition des logements et d’éliminer le maximum d’autorisations exigées pour débloquer les projets de construction et de bâtiment dans le pays”.
C’est Mabrouk Korchid, ministre des Domaines de l’Etat et des Affaires foncières, qui s’exprimait ainsi, jeudi 10 mai, à l’ouverture des travaux de la “Journée nationale de la promotion immobilière” au siège de l’UTICA.
Ayant remplacé le chef du gouvernement, Youssef Chahed, à cette occasion, Korchid a annoncé que “l’autorisation du gouverneur exigée lors de l’acquisition d’un terrain par les étrangers en Tunisie est sur le point d’être éliminée”.
Il a aussi rappelé que le gouvernement a déjà pris des mesures audacieuses concernant le secteur du bâtiment et de la promotion immobilière, notamment en matière d’acquisition par les Libyens de terrains en Tunisie…
A cet effet, l’article 5 de la Loi de l’investissement sera “largement interprété” dans le sens de donner plus de chances aux étrangers, notamment les Algériens, d’acquérir des terrains en Tunisie”, a développé Korchid, ajoutant qu’une note sera bientôt présentée à ce propos.
En effet, l’article 5 de la Loi de l’investissement stipule que l’investisseur est libre d’acquérir, louer ou exploiter les biens immeubles non agricoles afin de réaliser ou poursuivre des opérations d’investissement direct sous réserve de respecter les dispositions du Code de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme et des plans d’aménagement du territoire.
Un nouveau logement comme cadeau aux futurs mariés?
Le président de l’UTICA, Samir Majoul, propose aux promoteurs immobiliers de penser à offrir aux jeunes candidats au mariage les clés de nouveaux logements à financer à travers des crédits simplifiés et qui pourraient être remboursés à vie.
Il rappellera les difficultés auxquelles fait face le secteur de la promotion immobilière, en particulier la hausse du coût des matières premières, la pénurie de terrains constructibles et la hausse de leurs prix et la dépréciation du dinar.