Le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Nourredine Taboubi, en déplacement à Mahdi, jeudi 10 mai 2018, a déclaré que le citoyen tunisien a commencé à perdre espoir d’une vie meilleure en bénéficiant d’un accès équitable aux services de santé, aux prestations administratives et aux commodités de la vie, ce qui constitue, selon lui, une menace pour le processus politique et démocratique dans le pays.
Taboubi ajoutera, en marge de l’ouverture du 11e congrès ordinaire de l’Union régionale de travail à Mahdia, que les résultats des élections municipales du 6 mai 2018 sont un message clair du peuple tunisien à la classe dirigeante.
Le SG de l’UGTT indique que la bataille de l’organisation ouvrière est une bataille sociale et économique face aux grandes questions épineuses de l’heure.
“Après la dernière lecture du document de Carthage 2 par les présidents des partis et des organisations nationales, il ne reste plus qu’à déterminer le profil de l’équipe gouvernementale capable de mener la phase restante”, a-t-il dit.
Faut-il comprendre par-là que Taboubi est bien décidé à faire tomber le gouvernement Chahed II? Tout porte à le croire, surtout qu’il n’a jamais caché ses intentions en ce sens.
Taboubi, qui était accompagné des membres de la Commission administrative de l’UGTT, a souligné que le pays ne peut plus attendre, et il est nécessaire d’envoyer des messages positifs aux gens.
De son côté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri, a souligné que le (nouveau) Document de Carthage doit porter sur la stabilité politique et sociale et non pas sur la cession des entreprises publiques.
Les congressistes vont élire le nouveau bureau régional de l’Union régionale de travail à Mahdia composé de neuf membres dont au moins deux femmes, conformément à l’article 82 du règlement intérieur de la Centrale syndicale.