L’Allemagne est et restera un partenaire commercial très important de la Tunisie. En 2017, le volume commercial a augmenté de 11% soit 3,35 milliards d’euros, sachant que les exportations vers l’Allemagne excèdent les importations de 180 millions d’euros. La mission de l’AHK Tunisie consiste à consolider et étendre les relations économiques tuniso-allemandes.
Lors d’un débat, organisé dans le cadre de l’assemblée générale annuelle (3 mai 2018), Dr. Andreas Reinicke, l’ambassadeur d’Allemagne en Tunisie, Afif Chelbi, président du Conseil des analyses économiques, Hichem Elloumi, vice-président de l’UTICA, Fatma Omrani, directrice des relations avec les pays membres de l’Union européenne au sein du ministère des Affaires étrangères, et Ibrahim Debache, président de l’AHK Tunisie, ont discuté les opportunités et les défis de l’économie tunisienne.
Le président de l’AHK Tunisie a mis en exergue le travail fructueux de l’AHK en 2017 concernant la promotion de ces relations économiques. Par le biais d’événements d’information, de voyages de délégation, des entretiens individuels ainsi qu’à travers la formation professionnelle et le Centre d’orientation et de reconversion professionnelle (CORP), l’AHK informe non seulement les investisseurs potentiels sur le site économique tunisien mais aussi s’efforce d’améliorer l’employabilité des jeunes tunisiens.
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Selon Dr. Reinicke, l’Allemagne soutient actuellement la Tunisie dans divers projets avec 1,5 milliard d’euros. Il a souligné que l’avenir de la Tunisie réside dans le secteur privé, le seul à pouvoir créer des emplois et augmenter les exportations, a ajouté Afif Chelbi.
Selon lui, l’augmentation des exportations est nécessaire pour relancer l’économie et stabiliser le dinar; rappelant que l’objectif de la Tunisie d’ici 2025 est de doubler ses exportations.
Hichem Elloumi a mis en avant le potentiel du secteur privé, qu’il juge compétitif en comparaison internationale. Le rôle de la politique devrait être de créer des conditions cadres positives et réduire les obstacles bureaucratiques.
D’une manière générale, il est ressorti de la discussion l’importance de maintenir et d’approfondir les liens avec les partenaires européens. En effet, 80% des relations commerciales tunisiennes se font avec l’Europe.
Par conséquent, selon Fatma Omrani, les acteurs politiques sont en contact étroit avec l’Europe afin de représenter les intérêts de la Tunisie et d’intensifier les liens économiques avec son partenaire commercial le plus important.
Le ministre de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Faouzi Abderrahmane, a saisi cette occasion pour échanger avec les représentants des entreprises lors de l’événement de networking qui a suivi le panel débat.