Les différents axes et principes de la stratégie nationale de lutte contre la corruption ont été exposés, vendredi 11 mai à Tunis, lors du premier colloque sur la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption, afin de sensibiliser les cadres et agents du ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi à lutter contre ce phénomène.
Organisée sur le thème “principes et mécanismes de la bonne gouvernance et lutte contre la corruption”, cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la mise en application de l’accord de partenariat conclu entre l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC) et le ministère de la Formation professionnelle et de l’Emploi.
Faouzi Abderrahmane, le ministre de la Formation professionnelle, a souligné l’importance de cet accord compte tenu de la spécificité de l’activité du ministère et de ses différentes structures, appelant à en tirer profit afin de faire face au phénomène de la corruption.
Le ministère œuvre, a-t-il dit, à consacrer la culture de la bonne gouvernance et à lutter contre la corruption à travers l’appui des cellules de la gouvernance et des structures de contrôle et d’inspection relevant du ministère, a-t-il affirmé.
Il s’agit de mieux exploiter les rapports intérieurs d’inspection relevant du ministère, de sanctionner les cadres corrompus et de publier tous les concours de recrutement à la fonction publique afin de garantir plus de transparence et d’égalité des chances entre les demandeurs d’emploi.
Il incite, aussi, à simplifier les procédures au profit des citoyens pour assurer plus de transparence.
Le partenariat entre le ministère et l’Instance permettra, a-t-il dit, de faciliter l’accès à l’information et d’appuyer l’égalité entre les citoyens sans aucune discrimination.
De son côté, Chawki Tabib, président de l’INLUCC, précisera qu’une équipe de travail commune avec le ministère de la Formation professionnelle a été créée afin de suivre la mise en œuvre de l’accord conclu dans ce cadre.
L’action de cette équipe est axée sur trois volets: la connaissance du cadre législatif, le traitement des dossiers adressés à l’Instance et l’installation de modèles de transparence au sein du ministère, a-t-il expliqué.
Selon le président de l’INLUCC, treize accords similaires ont été conclus avec treize ministères en vue d’instaurer la culture de la bonne gouvernance et de renforcer la lutte contre la corruption au sein de ces départements.
La conseillère juridique à l’Instance, Rim Gmati, a, pour sa part, passé en revue les objectifs de la stratégie nationale de lutte contre la corruption mise en place en décembre 2016, citant, notamment, le renforcement des compétences et l’installation de mécanismes de coordination, de suivi, et d’évaluation.