“Les amendements apportés au projet de loi organique amendant celle relative à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent répondent aux recommandations du Groupe d’Action Financière (GAFI)”. C’est ce qu’a déclaré, jeudi 17 mai, le ministre de la Justice, Ghazi Jeribi, lors de son audition par la Commission parlementaire de la législation générale.
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La Tunisie, le Sri Lanka et Trinité-et-Tobago avaient été ajoutés, le 6 février 2018, sur la liste noire des “pays tiers à haut risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme”.
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Le département de la Justice s’est engagé à pallier les lacunes contactées, particulièrement en ce qui concerne la composition de la Commission nationale de lutte contre le terrorisme, a-t-il souligné, faisant remarquer que cette commission a pour mission d’exécuter les résolutions onusiennes inhérentes au financement du terrorisme et à la non-prolifération des armes de destruction massive.
Jeribi a également annoncé l’instauration d’une justice pour enfants consacrée aux crimes terroristes.
Le nouvel amendement, a-t-il ajouté, prévoit l’adéquation de la peine et du crime, expliquant que celui qui publie un statut sur les réseaux sociaux n’aura pas la même peine que celui qui a commis un acte terroriste.